Le savoir-faire d’une ferronnerie

Pour mieux comprendre le métier d’un ferronnier à Nimes et Alès, rien de mieux que de se plonger dans le travail du ferronnier et d’évoquer ses méthodes et ses différents outils. C’est l’objectif que nous allons tenter d’atteindre dans cet article. Rappelons que les ouvrages du ferronnier sont au croisement de l’artisanat et de l’Art, ce qui fait du ferronnier à la fois un artisan et un artiste.
Il existe dans ce corps de métier trois domaines : la ferronnerie domestique, la ferronnerie funéraire et la ferronnerie du travail. Si ce qui se cachent derrière la ferronnerie funéraire (ornement des tombes) et la ferronnerie du travail (charrues, bêches, herses, outillages) est assez évident, la ferronnerie du travail est un univers plus méconnu et bien plus varié : grille, un grillage, porte, portail, cheminée, barrière, rampe d’escalier, balcon, garde-corps…

 

Les méthodes d’un ferronnier à Nîmes et Alès

Le principe de la ferronnerie est de donner au fer une forme particulière en le chauffant, ce qui va permettre de le rendre modelable, et en utilisant différents outils. Le ferronnier utilise une pince ou une tenaille pour saisir les pièces en fer brulantes, notamment dans le feu et pour donner à celles-ci leur forme au fer. Ces outils sont en acier pour pouvoir résister aux fortes chaleurs. Les pinces peuvent avoir un embout, appelés « becs », avec différentes formes pour s’ajuster aux différentes catégories de métal. Une fois le fer suffisamment chauffé dans la cheminée, le ferronnier le place sur une enclume pour le former.

 

Les outils du ferronnier

Parmi les outils emblématiques du ferronnier, on peut évoquer les scies à métaux, les limes, les burins qui servent notamment à scinder ou à désépaissir le fer, les bédanes pour buriner des saignées, les pointeaux pour marquer les trous à percer, les griffes, les marteaux, les cisailles à chantourner, ainsi que les pin­­­­­ces que nous avons déjà évoquées plus haut.

Les techniques du ferronnier

Parmi les différentes techniques du ferronnier, on retrouve le fait de forger un pointe, c’est-à-dire de former une forme pointue à l’extrémité de la pièce en fer. Pour cela, on tape au marteau sur le bout de morceau de fer, en faisant tourner celui-ci d’un quart de tour, dans un sens et dans un autre. Une fois que la pointe commence à se former, on tape de la partie la plus épaisse à la partie le plus mince. Cette technique permet de transférer la chaleur car la température de la partie la plus fine baisse plus rapidement. Pour élaborer une torsade, on va bloquer la pièce de fer dans un étau et la faire tourner sur elle-même avec un « tourne à gauche » ou une pince-étau.

 

Les ouvrages réalisés par un ferronnier à Nimes et Ales

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